Par La Compagnie du Crieur
De 16h30 à 17h15 – Halle
L’image de la police n’est pas la même pour tout le monde. Si une majorité des gens disent avoir confiance en cette institution, les jeunes sont ceux qui sont les plus méfiants vis à vis des forces de l’ordre.
En parallèle, l’utilisation de la Iangue française à bon escient tend à se corroder. Avec l’usage excessifs des téléphones portables est arrivée un nouveau vocabulaire libre de toute règle. Le « sa va ?» est devenu presque anecdotique.
Là encore, c’est par les gens les plus jeunes que se traduisent cette perte de règles langagières.
D’où notre question centrale : les gens qui ne font plus confiance à la police savent ils écrire ?
Les policiers ont ils connaissances des règles du subjonctif ? Et si non, pourquoi ?
Mais plus sérieursement : peut on conjuguer « forces de l’ordre » et règles orthographiques et de grammaire ?
A travers Ieurs interventions, Jean Cyprien et Cindy vont montrer la limite de Ieurs connaissances, ils vont inventer des règles, en saborder d’autres, etc. Très vite, les gens vont se rendre compte qu’ils ne maîtrisent pas ou peu les règles de français, mais qu’importe,n puisqu’ils sont figures d’autorité.
Au-delà de la blague et du questionnement sur notre rapport à l’autorité, l’une des missions annexe de la B.I.T.E est également de redonner au public certaines expressions et certains autres mots oubliés, ou peu utilisés et de tenter une réappropriation par le peuple de ces mots.
Le tout se fait dans le rire et la bonne humeur, parce que c’est par ce vecteur que les choses peuvent s’inscrire dans l’inconscient (du moins le pensons nous).
« Si vous faisez des fautes, on verbalise » devise de la B.I.T.E.